L'échec, ce n'est pas si grave !

Quels que soient nos objectifs, nos ambitions, nos rêves et nos attentes dans la vie, nous avons tous au moins une chose en commun : nous avons peur d'échouer.

Cette peur de l'échec nous tient liée parfois durant des mois, des années. Cette peur nous garde prisonnière. Plutôt que de faire face à l'échec, nous préférons ne pas bouger.

Mais je veux te rappeler une chose : l'échec n'est pas une fatalité.

Et là tu vas me dire : "Comment ça l'échec n'est pas une fatalité ? C’est bien drôle et bien marrant ce que tu me dis là. Mais as-tu vécu les échecs par lesquels je suis passé.e ?"

En fait, si tu réalises bien, ton échec n'est jamais permanent. Il ne dure pas. Regarde bien la définition de l'échec. Ouvre un dictionnaire si ça t’aide, fais l’expérience. L’échec est défini comme un obstacle, une gêne. Or, un obstacle ou une gêne peuvent être contournés, surmontés, dépassés, n’est-ce pas ? Pour te convaincre de cela, allons voir dans notre livre de référence : la Bible. En effet, tu te doutes bien que parmi toutes ces histoires de vie racontées dans la Bible, il y a de nombreux échecs. La parole de Dieu, nous donne une multitude d'exemples d’échecs surmontés, affrontés, dépassés.

Prenons le cas de Paul lui-même. Lorsque Paul s'est converti à Christ, il était connu comme un grand persécuteur des disciples de Christ. Sa réputation l’a précédé, partout où il est allé après sa conversion. Soit les gens étaient étonnés de l’entendre, ce n’était pas ce pourquoi il était connu, soit il n’était tout simplement pas d’accord avec lui.

Si bien qu’il a échoué à convertir des Juifs à Damas et il a échoué à rejoindre le club des disciples de Christ qui existait déjà à Jérusalem. Ses échecs étaient tellement grands qu’on a cherché à le faire mourir puis on l’a rejeté.

Avec le recul que nous avons aujourd’hui sur cette histoire, tu as peut-être du mal à visualiser ces échecs de Paul parce que tu connais l’histoire entière et tu sais que Paul a réussi par la suite à faire de très nombreux disciples. Tu sais que Paul est celui qui a écrit de très nombreuses épîtres, etc. Ok, nous savons tout cela mais, mets-toi un instant à la place de Paul et réalise sa déception.

Paul venait de se convertir, il venait de rencontrer la personne du Saint-Esprit et sûrement, que comme tous nouveaux convertis, un feu débordant était en lui. Il était tellement en feu que la Parole nous dit que : “Saul était de plus en plus puissant” - Actes des Apôtres 9:22.

Son esprit était impatient de partager la joie qu’il avait de connaître Christ. Et là, il apprend quoi ? Ceux qui sont censés devenir ses frères en Christ, les juifs à qui ils parlent, qui entendent ses paroles et qui devraient être convaincus de la vérité de Christ cherchent à le tuer. Quel échec cuisant, vu sous cet angle.

“Après bien des jours, les Juifs résolurent de le supprimer, et Saul eut connaissance de leur complot.” - Apôtres 9:23-24

Et enfin, lorsque finalement il rejoint à Jérusalem d’autres disciples (v26), au lieu d’être accueillis chaleureusement : on l’évite, le rejette.

Mais qu’est-ce que Paul a décidé de faire, face à cet échec : se cacher, se terrer, abandonner ? Non pas du tout, il a pris le parti de changer d’environnement et de persévérer. Il n’a pas pris son échec comme une fatalité.

Et toi comment abordes-tu ton échec ?