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Trop occupés pour aimer : vaincre l’indifférence et le consumérisme dans l’Église



À l’heure où les chrétiens sont pointés du doigt pour leur soutien dans la montée au pouvoir du nouveau président brésilien Jair Bolsonaro, ou encore dans l’affirmation de la mandature de Donald Trump à l’occasion des midterms, la perception du christianisme dans le monde semble en crise.


Aux yeux de beaucoup, l’amour du prochain et la défense des plus vulnérables paraissent s’éclipser pour laisser place au populisme, à l’homophobie ou encore au sectarisme. Une réaction naturelle et intuitive serait de critiquer un traitement médiatique défavorable, clairement caricatural. C’était d’ailleurs la mienne ! Mais ne passons-nous pas ainsi devant l’opportunité d’adresser un mea-culpa (« ma faute » en latin) ou de nous mettre aux bénéfices d’une remise en question ? Car si les fléaux évoqués précédemment ne sont pas les caractéristiques de la plupart des chrétiens qui m’entourent, un peu d’honnêteté me pousse à affirmer qu’ils restent une réalité. Il apparait plus que jamais nécessaire pour les chrétiens de renouer avec l’ADN de l’Église « primitive » !

I – Consumérisme et professionnalisme : les limites de l’église 2.0

Nombreuses des églises que je fréquente, de tendances évangélique ou charismatique, se caractérisent par un souffle de modernité : musiques contemporaines, communications 2.0, vision managériale empruntée à celle des grandes entreprises, messages inspirants dans un style « développement personnel » … lire la suite

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